source wikipédia

Didier Julia
Illustration.
Fonctions
Député français
?
(23 ans, 11 mois et 25 jours)
Élection 5 juin 1988
Réélection 21 mars 1993
1 juin 1997
16 juin 2002
17 juin 2007
Circonscription 2 de Seine-et-Marne
Législature IX, X, XI, XII et XIII (Cinquième République)
Groupe politique RPR (1988-2002)
UMP (2002-2012)
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Valérie Lacroute
?
(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Seine-et-Marne
Législature VIII (Cinquième République)
Groupe politique RPR
?
(18 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 12 mars 1967
Réélection 30 juin 1968
11 mars 1973
19 mars 1978
14 juin 1981
Circonscription 5 de Seine-et-Marne
Législature III, IV, V, VI et VII (Cinquième République)
Groupe politique UD-V (1967-1968)
UDR (1968-1976)
RPR (1976-1986)
Prédécesseur Paul Séramy
Successeur Proportionnelle par département
Conseil régional d'Île-de-France
Vice-président de 1979 à 1998
?
(25 ans et 13 jours)
Élection 16 mars 1986
Président Michel Giraud
Biographie
Date de naissance (91 ans)
Lieu de naissance 6 arrondissement de Paris
Nationalité Française
Parti politique RPR, UMP
Diplômé de Lycée Henri-IV
Lycée Lakanal
Profession Professeur des universités

Didier Julia, né le à Paris (VI) (Seine), est un homme politique et philosophe français.

Biographie

[modifier | modifier le code]

Issus de la famille Larousse, ses parents sont médecins. Lui-même fait ses études secondaires au lycée Lakanal de Sceaux, puis au lycée Henri-IV, à Paris, ses études supérieures à la Sorbonne, entrecoupées d'études à l'étranger, notamment en Égypte (1953-54), aux États-Unis (1955). Il est reçu à l'agrégation de philosophie en 1956, docteur d'État en 1964, professeur au lycée, puis à la faculté de Lille ; puis maître-assistant à la Sorbonne, professeur à la faculté des Lettres de Rouen (1966).

Ses thèses, principale et complémentaire, sont inspirées par la philosophie de Fichte, théoricien de la Révolution française et philosophe de la liberté, et comportent une traduction en français de la grande ?uvre du philosophe allemand, La Théorie de la Science, exposée en 1804 à Berlin. Il publie ensuite plusieurs ouvrages et articles sur le philosophe allemand. Conjointement de 1956 à 1970, il est rédacteur de la Grande Encyclopédie Larousse. Il est l'auteur du Dictionnaire Larousse de la philosophie, l'ouvrage a connu 11 rééditions en français et est traduit en 10 langues.

De 1972 à 1983, il est membre du Conseil de surveillance de la librairie Larousse.

En 1962, il participe activement dans le 5 arrondissement de Paris à la campagne pour les élections législatives de René Capitant, professeur de droit constitutionnel à l'université de Paris, inspirateur de la politique de « participation » dans les entreprises, gaulliste de gauche, qui sera élu député et futur ministre de la Justice du général de Gaulle. La même année, Jacques Chaban-Delmas le place au secrétariat général de l'Union paneuropéenne, mouvement gaulliste pour « l'Europe des Nations ». De conviction gaulliste, il est élu député de 1967 à 2012 sans interruption.

En , il défend la loi d'orientation présentée par Edgar Faure, ministre de l'Éducation nationale, et soutient contre le rapporteur du groupe UNR, Alain Peyrefitte, l'amendement instituant la présence des élèves aux conseils d'administration des lycées. Philippe Séguin rappelle dans son livre 240 dans un fauteuil (p. 1013) qu'en 1976 Didier Julia dépose le programme et la proposition qui sont à l'origine de l'Office parlementaire pour l'évaluation des options technologiques.

En 1981, il s'oppose à l'abolition de la peine de mort en raison du refus du gouvernement de l'époque d'imposer une peine de sûreté incompressible pour les criminels dangereux ou récidivistes.

Vice-président du District de l'Agglomération parisienne de 1980 à 1986 puis vice-président du Conseil régional d'Île-de-France de 1986 à 1998, chargé de l'environnement et du développement de la grande couronne de l'Île-de-France, il crée sous la présidence de Michel Giraud, un nouveau partenariat régional avec les collectivités locales, les parcs naturels régionaux et les contrats ruraux pour les petites communes En 1995, il soutient la candidature d'Édouard Balladur à l'élection présidentielle.

Il décide de ne pas briguer un 12 mandat aux élections législatives françaises de juin 2012 laissant la place à Valérie Lacroute dont il devient le suppléant.

  1. ? « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 », sur cnrs.fr (consulté le ).
La suite sur Wikipedia...